Incendie de l’église Sainte Thérèse
5h 30: On frappe aux volets du presbytère… Ce sont les pompiers ! L’église brûle ! Par où entre-t-on ? Le Père Sébillet, réveillé en sursaut, leur indique la porte latérale de la sacristie côté jardin. Les pompiers enfoncent la porte.
Ce sont des jeunes rentrant à leur domicile, en face de l’église, qui ont donné l’alerte. Les pompiers sont arrivés aussitôt, bien qu’une partie de leur effectif était appelée sur un autre incendie à la salle polyvalente de Bréal sous Monfort.
Mais déjà, le feu se propage par les gaines de chauffage et s’étend au choeur de l’église, puis à la nef. La grande échelle est déployée, puis deux nacelles pour feu à grande hauteur arrivent en renfort.
En fin de matinée,extinction des derniers foyers.
Les pompiers ont déversé d’importantes quantités d’eau.
Le choeur est jonché de débris de poutres brûlées baignant dans la boue noirâtre d’eau mêlée de suie. Les toiles de Garin – témoignage d’une époque – ont gravement souffert.
On peut voir, dans la partie centrale, les bouches d’air chaud par lesquelles le feu s’est propagé depuis la sacristie.
Les dégâts sont très importants: Charpente, couverture, enduits en plâtre, fresques, vitraux, installation électrique (remise en conformité il y a 5 ans), installation de sono, orgue à réviser (refait à neuf récemment), mobilier liturgique, chaises…
Les travaux de remise en état devraient durer environ 2 ans. Dans l’intervalle, les offices sont assurés dans la chapelle de l’Institution Ste Thérèse, pouvant contenir environ 160 personnes.
Les mariages et enterrements seront célébrés dans les églises voisines du doyenné: St Hélier et Sacré Coeur.
L’ église est assurée, mais une grande part restera à la charge du diocèse, la construction étant postérieure à la loi de séparation de 1905.
Octobre 2001. FQ