Le mot du duré – 26 octobre 2025
La nouvelle parabole de ce dimanche nous invite à la conversion face à notre orgueil qui est un des principaux péchés de nos vies et de celle de l’humanité. Ce Péché capital fit écrire à St Paul : « soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages » Romains, 12,16.
Le Christ veut nous faire comprendre que La bonne opinion que nous avons de nous-même est souvent une illusion et elle nous conduit à la comparaison qui est un poison. Cet empoisonnement nous ferme à l’action de la grâce de Dieu car souvent nous sommes trop centrés sur nous-même. La base du combat spirituel consiste bien à se sentir fragile et à ne pas lutter seul en laissant Dieu venir nous sauver. Et, c’est ainsi que l’acte de contrition que nous devons dire à la fin de toute confession prend tout son sens.
« Mon Dieu, j’ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce-que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »
Aussi, nous pouvons prendre un temps de relecture sur notre vie et nos concepts face au monde, aux politiques, à l’église, à nos familles, aux lieux de vie sociale ou bien d’autre situation où parfois nous avons la dent dure puisque « nous avons raison ». Alors, posons-nous la question, qu’est-ce que Jésus aurais fait à ma place ? Question qui n’est pas accusatoire mais qui nous rappelle que le Seigneur nous interpelle fraternellement comme pour Pierre au bord du lac de Galilée « est ce que tu m’aimes ? ». De notre réponse dépendra notre conversion « pour devenir un levain d’unité, de fraternité, de communion » écrit le pape Léon lors de ses premiers mots de son pontificat (citation reprise dans le livre Réparation du Cardinal Bustillo chez Fayard, une bonne lecture pour les vacances). Souhaitons-nous bon courage et demandons aux Saints et Saintes de nous y aider, ils nous donnent rendez-vous samedi prochain…
Soyez bénis, Père Nicolas Guillou.