Le mot du curé – 19 octobre 2025
Frères et Sœurs,
Jésus nous rappelle ce dimanche « la nécessité de toujours prier sans se décourager » car « quand il reviendra trouvera-t-il la foi sur la terre. ». En ce dimanche missionnaire on peut se demander si dans nos territoires la foi ne va pas disparaitre. Les raisons sont nombreuses sur ce désamour de Dieu et elles ne datent pas d’aujourd’hui. Aussi, l’heure est à la mission comme nous le rappelle le Pape François dans le message pour la journée mondiale des missions écrit avant sa mort et qui encourage toutes les initiatives missionnaires dans notre monde contemporain. Pour ce défi majeur, le saint Père défunt nous invite à être des « messagers et des bâtisseurs d’espérance… » et pour cela, il nous faut « garder le regard fixé sur le Christ… car une personne qui espère est une personne qui prie ». Notre engagement missionnaire peut prendre différents chemins comme va le promouvoir le prochain Congrès Mission qui attend 12000 participants à l’Arena de Paris les 8 et 9 novembre prochain, j’y participerai. C’est ainsi que la paroisse devient le phare de nos quartiers, comme un lieu de paix et de relation fraternelle où chacun est accueilli avec ce qu’il est pour avancer ensemble comme amis du Seigneur. Cette fraternité est un témoignage fort dans un monde interconnecté mais souvent sans vrai relation. La foi chrétienne n’est pas une façon de se connecter avec une divinité mais est un chemin de relation interpersonnelle avec notre Seigneur et entre nous. C’est ce que nous appelons la communauté et donc l’Église qu’il nous faut remettre au cœur de nos quartiers car écrivait François « l’évangélisation est toujours un processus communautaire où chacun évangélise par le témoignage de sa vie et par sa prière, par ses sacrifices et sa générosité. ». Alors demandons la grâce de découvrir quel est notre chemin missionnaire, personnel et communautaire, souhaité par notre Seigneur Jésus-Christ.
Belle semaine.
Soyez bénis.
Père Nicolas Guillou