Le mot du curé – 16 novembre 2025
En ce dimanche Jésus va être très en colère dans le temple de Jérusalem qui est devenu un lieu de négoce où les abus commerciaux sont légion. Et rien à voir avec les bougies au pied des statues ou les gâteaux des scouts vendus à la fin des messes. Jésus ne supporte pas les abus qui sont loin de la volonté du Père honoré en ce lieu unique par sa présence divine. Notre Seigneur est plus que contrarié en disant « L’amour de ta maison fera mon tourment ». Il veut remettre « l’église au cœur du village ».
Désormais la présence de Dieu au cœur de nos vies se révèle par sa seule personne, il est le Messie, le nouveau temple. Ainsi donc, exit le Temple de Jérusalem à qui il promet la destruction qui arrivera en l’an 70. Mais plus que cela, la révolution messianique est en marche, car après sa résurrection, Saint Paul nous le dit bien, c’est désormais chacun de nous qui devient le temple de l’Esprit Saint. Désormais la vision du Christ, c’est de nous encourager dans notre conversion permanente par l’édification de notre temple intérieur afin que chacun participe à formation de notre l’église locale.
Ce week-end 12000 catholiques se réunissent à Paris pour le Congrès Mission dont les objectifs sont les suivants : Rencontrer des chrétiens de la France entière qui partagent l’urgence de la mission. Suivre le Christ et l’annoncer. Découvrir et faire connaître les initiatives locales. Créer un grand réseau sur toute la France pour s’édifier, s’encourager, créer des synergies. Chacun se rend compte qu’il a un rôle à jouer et que l’Église s’appuie sur tous.
Dans les années qui viennent notre Église va profondément changer, nous avons donc à nous y préparer et à nous engager paisiblement mais résolument pour l’annonce de la Bonne Nouvelle de l’amour du Bon Dieu pour tous et qui peut changer toute vie. Dans notre monde relativiste et tiède, notre message sera de mieux en mieux entendu comme une source de vie intérieure au service d’un monde meilleur. Alors nous aussi, que l’amour de l’Église soit notre tourment qui stimulera notre désir de disciples missionnaires.
Soyez Bénis.
Père Nicolas Guillou